Tioma

Style #Chanson
#Pop
#Rap

Tioma écrit, encore et encore.

Tioma, dans la vie, c’est Hugo, 22 ans, des Landes. Il chante et il rappe, avec sa guitare acoustique. Son style est hybride et sans contrainte, beau comme une promesse tenue. Il compose à la guitare et écrit ses textes. Ils viennent d’une émotion, d’une idée, d’un évènement qu’il a vécus ou qu’il a observés. Transformer la réalité pour mieux la dépasser, voilà son crédo. “J’aimerais dégager quelque chose de solaire. Je veux apporter du bonheur aux gens. Quant à la mélancolie, je n’y peux rien en fait (rires). J’écoute très peu de musique mélancolique mais quand je compose et écris, elle vient, souvent. Elle est plutôt intuitive, elle vient peut-être de ma peur de vieillir, de ne plus vivre toutes ces choses que j’ai aimées. Je parle beaucoup du temps dans mes morceaux. Profiter de l’instant, de chaque moment, partager, c’est aussi ça que je veux véhiculer…”.

Il travaille avec des beatmakers et des arrangeurs quand le besoin s’en fait sentir. La musique et Tioma, c’est une histoire qui a su prendre son temps. Elle débute en colonie de vacances. Il a onze ans. “Je trouvais ça fou qu’avec seulement une guitare, on puisse faire chanter 50 personnes dans une soirée” se souvient-il. À la maison, pas de musicien. Sportif, des blessures récurrentes le privent d’activité physique et toujours collégien, il décide alors de se mettre à la six cordes. Il prend des cours. Son professeur lui ouvre les portes de l’éclectisme, du brassage sans frontière. Sa grande soeur joue aussi les défricheuses. Puis il adopte Police, Guns N’ Roses,, Jason Mraz, Sexion d’Assaut, Orelsan, Nekfeu. Sans le savoir, il est en train de sculpter son identité artistique. Il ne s’interdit rien. Il joue, guitare et chant, au spectacle de fin d’année de son collège. Des reprises. Au lycée, il fait une pause: “J’avais mué, j’ai décidé d’attendre un peu (rires).” Il poursuit sa scolarité en Espagne. Études de kiné, diplôme a la clé. Il ressort sa guitare. Il ouvre une chaine YouTube. Il y poste des covers. Sans arrière pensée. Pour le plaisir. Puis son compte Instagram. Les chansons des autres ne lui suffisent plus.

Il reçoit de nombreux messages d’encouragement. Il comprend que ses mots, ses mélodies peuvent toucher plus que ce qu’il imaginait. Il continue à écrire.

Le vrai déclic, c’est quand Bigflo et Oli le contactent. Un message: “Hello amigo, on est tombé sur ton profil on a kiffé !!!”. Le choc pour Tioma. Ils s’appellent. Tioma leur envoie des maquettes. Le duo écoute. Les retours sont bons. Plus qu’encourageants. Rendez-vous est pris à Toulouse, après le confinement. Fin juillet 2020: Bigflo et Oli lui annoncent leur désir de le signer sur leur label, Bonne Étoile en licence chez Polydor. Le rythme accélère, Tioma écrit, encore et encore.

Déjà embarqué dans le train d’une vie de kiné toute tracée, il se laisse surprendre par son envie de musique, son écriture et son talent jusqu’à prendre la décision de se lancer dans cette nouvelle vie.

La musique de Tioma est joliment paradoxale, à la fois apaisante, solaire et mélancolique. Rap, slam, pop, acoustique, très vite, les étiquettes se décollent et on n’étend plus qu’un jeune homme à la sensibilité formidable, à la poésie autant intime qu’universelle. Ses chansons peuvent toucher. n’importe qui, n’importe quand. Elles sont à la fois légères et lucides, amoureuses et aériennes, profondes et généreuses. Tioma rêve de faire un jour la tournée des Zénith. Rencontrer son public. Il a ce qu’il faut. Le temps joue pour lui.

Tioma écrit, encore et encore.

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